Nos âmes tourmentées de Morgane Moncomble

Synopsis

« Pourra-t-il lui redonner le sourire ?

Lorsqu’Azalée revient à Charleston, sa ville natale, ce n’est pas de gaîté de coeur. Elle a préféré partir quelques années auparavant pour échapper à des souvenirs pénibles et pour mettre le plus de distance possible entre elle et ceux qui lui ont fait du mal.

Sa mère, avec qui elle n’avait plus aucun lien, vient de mourir lui laissant sa maison et une succession à régler.

Là voilà de nouveau dans la maison familiale, pour un temps qu’elle espère le plus bref possible.

Jusqu’à ce qu’elle fasse la connaissance d’Eden, son nouveau voisin.

Il est charmant, amusant, différent des hommes qu’elle a rencontrés jusqu’alors. Il lui donne envie de changer, de bousculer le fragile équilibre qu’elle avait trouvé loin d’ici. Peut-être même de céder à son attirance. De vivre heureuse à nouveau tout simplement.

Mais cela impliquerait de rester à Charleston. Est-elle capable de faire table rase du passé, d’oublier tout ce qui s’est passé ici ?

Eden a ses propres fêlures mais il est prêt à l’aider. Azalea a un long chemin à parcourir mais il pourrait la conduire vers l’amour et le bonheur. »

 

Dès que Nos Âmes Tourmentées est sortie, le 10 Octobre, je me suis empressée d’aller l’acheter avant d’aller travailler afin de pouvoir le lire dans le train en rentrant le soir.

Je ne peux pas dire que je l’ai littéralement dévoré, parce que, avouons-le, manger des feuilles ce n’est pas trop mon truc ! Il faut bien une petite touche d’humour après les émotions qui nous traverse lorsqu’on entre dans l’univers de Morgane Moncomble et notamment dans NAT.
Mais je me suis plongée corps et âme dans ce livre.
Vous connaissez mon amour et mon affection pour les œuvres de Morgane Moncomble, que vous avez découvert dans mon article sur son premier roman « Viens, on s’aime« ! (lien article : Viens, on s’aime de Morgane Moncomble). Il est vrai que je n’ai pas fait d’article sur son deuxième roman « Aime-moi je te fuis » et je dois avouer que je ne sais pas pourquoi, car j’ai plus qu’apprécié ce livre et c’est lui qui m’a donné encore plus d’intérêt pour le travail de Morgane Moncomble.

J’ai donc attaquer avec beaucoup d’émotion (ayant déjà entendu dire que cette nouvelle œuvre était plus que poignante, touchante et incroyable), et je dois dire aussi avec un peu d’appréhension. Car dans AMJTF, ce sont des personnages de VOSA, alors on avait déjà un pied dans l’univers et on connaissait déjà un peu les personnages, qu’on a fait qu’aimer encore plus dans AMJTF. Tandis que là on se plonge dans un nouvel univers, on doit donc s’attacher à de nouveaux personnages, on entre dans l’inconnu, et il est vrai que l’inconnu peut faire peur, et c’est peut être ce qui a fait que Morgane a mis tant de temps à arriver à écrire cette histoire; une histoire pas facile à raconter, mais qui fait du bien à lire et donne de l’espoir.

 

Mes impressions

Dès les premières pages, ce livre me parle.

C’est une réalité, à laquelle font face toutes les femmes, et les premiers mots, même dès les notes de Morgane pour expliquer son livre, m’ont touché, car c’est malheureusement la dure réalité, qui est bien trop souvent cachée.
Le petit détail des premières pages avec les cupcakes à la violette m’ont tout de suite replongé dans le premier roman de Morgane, avec « Violette qui sent la violette« .

Pour une fois, je ne vais pas vous faire un « roman » des détails du livre, ou vous parler des caractéristiques des personnages que j’ai adoré, ou non.

Je vais plutôt vous parler de ce que j’ai ressenti, des émotions qui m’ont submergé lors de certaines scènes du roman.

 

Des émotions en pagaille

Le scène était tellement déchirante de réalité que j’en ai pleuré; le jour où Eden a enfin compris pourquoi Azalée mettait des barrières dans toutes ses relations et ce qui lui était arrivé.

Le moment où Azé décide de mettre fin à ses jours et toutes les phrases à la suite de cela sur Dear Patriarchy, son podcast, m’ont touché au plus haut point! Car c’est effectivement ce que je ressens par moment. C’est ce que j’ai ressenti quasiment toute ma vie depuis mes 10 ans!
Une partie de moi a eu le cœur brisé de me dire que des milliers de personnes se sentent comme ça, que certaines personnes vont jusqu’au bout de leur peine et ne s’en sortent pas et que peut-être je pourrai être l’une de ces personnes. Et une autre partie de moi s’est sentie soulagée, moins seule, et s’est dit que j’étais entourée; qu’on n’est jamais réellement seule et qu’il faut savoir dire ce qu’on a sur le cœur pour mieux se relever.
La dépression, le harcèlement, l’envie de ne plus ressentir le mal et la tristesse. La colère, et l’acceptation que cela ne changera pas. Je connais tout ça et peut être que finalement chaque personne, une fois dans sa vie a peut être déjà ressenti ça. Et se dire qu’on est tous fait de chair et de sang, qu’il faut savoir s’entraider pour ne pas s’effondrer, qu’il faut savoir parler et s’ouvrir pour ne pas couler et remonter, m’a donné du courage et l’envie de reprendre ma vie en main.

Se dire que c’est de notre faute et vouloir occulter ce souvenir. Car même si vous ne dites pas non, le fait de ne pas arriver a dire non, se sentir obliger de faire quelque chose dont on a pas envie, et se dire qu’on avait qu’à dire non, ce n’est pas normal, et il ne faut pas hésiter à parler de cela aux gens qui comptent pour vous et en qui vous avez confiance.

 

« Bienvenue sur Dear Patriarchy,

Vous avez le droit de prendre une pause. Vous avez le droit de prendre des médicaments. Vous avez le droit d’aller en thérapie. Votre santé mentale est une priorité. Votre bonheur est une priorité. Votre existence est une priorité. »

 

Alors surtout, n’hésitez pas à parler, à vous confier; à des proches, à des personnes extérieures à votre vie ou à un professionnel.

Parler c’est passer une étape pour aller mieux, pour se sentir de nouveau vivante et arriver à aller de l’avant. N’oubliez jamais que vous n’êtes pas seule et qu’il y aura toujours une personne pour vous écouter et vous aider.  Et surtout, n’oubliez jamais que ce n’est pas votre faute et que vous avez le droit d’en parler et de vivre une belle vie.

 

Je vous conseille fortement ce magnifique et poignant roman, qui, je ne vais pas vous mentir, n’est pas tout le temps facile à lire et léger comme d’autres romans. Il y a toujours eu des parts d’ombres dans les personnages de Morgane Moncomble, mais pour NÂT, ce sont des choses bien plus difficiles à endurer émotionnellement avant d’arriver à une fin heureuse. Mais c’est une belle histoire de courage, d’espoir en l’humanité et de raison de se battre pou nos droits, nos choix et nos vies.

 

« Bienvenue sur Dear Patriarchy,

Guérir prend du temps. C’est tout sauf facile. Il y aura des moments où vous aurez envie de revenir à vos vieux démons, des moments où vous vous demanderez si vous êtes assez fort pour vous en sortir.

Mais cela vaut le coup. Parce que vous êtes forts, parce que même si vous êtes incapables de vous en rendre compte, des gens vous aiment et vous tendent la main.

Je m’appelle Azalée Green… et je suis une survivante. »

 

Je vous dis à très bientôt dans un autre article, et surtout prenez soin de vous et sachez que je suis là si vous avez besoin d’écoute mes petits capricieux.

 

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