Vox de Christina Dalcher

« Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix… »

Hello mes petits capricieux !

Je reviens après une absence longue comme mon bras (oui je sais, expression de caca… Et oui! On va essayer de ne pas être vulgaire, ça me changera haha). Entre le travail, la fatigue, les sorties, du coup, pas de temps pour me poser tranquillement pour écrire, j’ai donc mis du temps pour pondre un nouvel article.

Je vais vous parler d’un livre, que j’ai lu en deux semaines, je dirai donc relativement vite étant donné mon agenda de ministre haha! C’est une collègue qui m’en a parlé, et malgré le nombre incalculable de  livres non lus dans ma bibliothèque, et mon compte en banque qui n’avait pas besoin de ça, j’ai tout de même été l’acheter. Et oui, que voulez-vous, je suis faible!

Mais il faut dire que la bande annonce … Oui oui! Des BA existent pour les sorties de livres, je suis autant choquée que vous, moi, dévoreuse de livres en tous genres depuis mon plus jeune âge! Ou alors je suis peut-être la dernière au courant … Mais passons! En tous les cas, elle m’a vraiment intrigué et je n’avais plus qu’une idée en tête, connaître et découvrir cette histoire incroyable et prenante du roman de Christina Dalcher : VOX!

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Comme vous l’aurez compris dans le synopsis, l’air de la femme, libre, belle, épanouie, volontaire, coriace, qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, de le montrer et de faire valoir ses droits est révolu!

Dans les États-Unis d’aujourd’hui, les femmes sont soumises au silence! Leur droit d’expression a été bafoué. Elles n’ont, pour l’homme, et pour le nouveau gouvernement, plus le droit à la parole et n’ont aucune utilité du langage. La femme doit être soumise à l’homme et à Dieu et doit simplement se taire et faire ce qu’on lui dit. Elle doit également être mère au foyer et donc s’occuper des enfants, faire les courses, la cuisine et j’en passe. Elles n’ont pas le droit à l’adultère. Elles sont filmées à l’aide de caméras installées à l’entrée des domiciles. Le courrier ne leur est jamais adressé, seul le mari a accès à la boîte aux lettres, même lorsque cela les concerne personnellement.

Un retour au XIXe siècle brutal. Et encore! Même à la fin du XIXe les femmes avaient, selon le contexte, plus de droit à la parole. Il ne faut pas oublier que dans certains foyers, même dans des époques révolues, la femme avait plus de pouvoir qu’on ne pouvait le penser.

Attention aux âmes sensibles, quelques citations puristes du Révérend Karl, investigateur du mouvement « Pur », vont se glisser durant la rédaction de cet article !

« JE CROIS que l’homme a été créé à l’image de Dieu et que la femme est la gloire de l’homme, que l’homme n’a pas été fait à partir de la femme, mais que la femme a été faite à partir de l’homme. »

Le plus malheureux dans tout cela, c’est que même les enfants, les filles j’entends, dès leur naissance, ont l’absolu interdiction de dépasser plus de 100 mots par jour. Ce qui revient à leur enlever l’éducation à laquelle elles ont le droit, ou du moins avaient le droit. Comment apprendre à son enfant à parler et à s’exprimer correctement si on le limite dans son langage dès son apprentissage.

Afin de faire respecter ce nouvel air, les femmes et les filles portent donc un bracelet, appelé plus communément, un compte mots. Car bien évidemment cela n’a rien d’un bijoux. Ce fameux compte mots a pour spécificité, si elles dépassent les 100 mots par jour, de leur provoquer une décharge de 100 Volts, et plus elles diront de mots au delà de ceux autorisés, plus elles auront de décharges.

« En tant que femmes, nous devons garder le silence et être obéissantes. Si nous devons apprendre, demandons à nos maris dans l’intimité de nos foyers, car il est honteux qu’une femme pose une question sur la domination masculine ordonnée par Dieu. »

« Lorsque nous obéissons à la domination masculine avec soumission et humilité, nous prenons conscience que le chef de tout homme est le Christ, et que le chef de la femme est l’homme. »

Autre aberration de ce nouveau monde américain!? Les homosexuels; femmes et hommes confondus sont, soit mis de force dans des logements ou cellules par sexe opposé, afin de les « purifier » de leurs « péchés », et si ils refusent, ils sont emmenés dans des camps (ramenés au temps des camps de concentration). Dans ces fameux camps, on y retrouve également les adultères, les femmes ne voulant pas se taire ou ayant participer à des manifestations, par exemple, avant l’installation de ce système. Finalement, toutes personnes protestants les décisions de ce nouveau gouvernement et devenant trop gênantes pour eux sont enfermées. Les personnes ayant été mise dans les camps ont des bracelets spécifiques, noirs, les empêchant de prononcer un seul mot.

C’est donc un régime totalitaire, une dictature à l’encontre des femmes, d’un gouvernement devenu fou, à l’écoute du Révérend Karl se prenant pour Dieu le père, et d’un Président qui ne devrait même pas être à ce poste tellement ses capacités sont réduites.

La dictature des « Purs » a débuté depuis un an dans ce nouveau monde purifié. À l’image du roman américain « La Lettre écarlate » de Nathaniel Hawthorne et de sa communauté puritaine du XVIIe siècle, les personnes dites « pures » arborent un P en lettre dorée, telle Hester Prynne ayant été obligé de porter un P rouge sur sa poitrine symbolisant l’adultère afin de montrer au peuple que le péché n’est pas tolérable. La chasse aux sorcières de ce siècle est transformée en chasse à la femme moderne.

« Je vais m’appliquer à me parer intérieurement, à être pure, modeste, soumise. De cette manière, je vais glorifier l’homme, et par la même, glorifier Dieu. »

« J’honorerai et je sanctifierai le mariage, le mien ou celui d’autrui, et Dieu jugera les adultères. »

Mes impressions

Le Docteur Jean McClellan, neurologue renommée, est le personnage héroïque par excellence, même si rien ne la destinée à l’être avec sa vie bien rangée. Son amie Franckie aura beau avoir essayé durant leurs années de fac de l’inciter à se battre pour ses droits, elle n’en aura jamais rien entendu. Mais avec cette année écoulée, à ne faire que ce que le gouvernement décide pour elle, à voir son mari, Patrick, ramper aux pieds de celui-ci, et son fils aîné lui parler comme si il était au dessus de tout et surtout comme si sa mère et les femmes n’étaient que des moins que rien qui ne servent qu’à accomplir leurs désirs et à les servir.

Il y a toujours des traits de caractère qui m’agacent profondément chez le personnage principal, mais là j’ai été conquise par la personnalité du Docteur McClellan. Le fait de ne lire sa vie qu’à travers ses pensées, étant donné qu’elle est limitée dans ses paroles, donne un effet de profondeur au personnage, et permet de nous plonger dans son esprit encore plus facilement. Et même si on a pour première impression qu’elle ne fait que suivre le mouvement et ne se bat pas pour récupérer ses droits, on se rend compte de ce qu’elle pense de tout ça. Chaque millimètre de ses pensées, et des rouages de son cerveau, lorsqu’elle décide enfin de réagir et de ne pas se laisser faire nous ancre encore plus ardemment dans le roman. Car toute l’histoire est basée sur elle et ses recherches portant sur la guérison de l’aphasie; maladie empêchant de pouvoir construire des phrases correctement, survenant, le plus souvent, après un AVC.

Et, c’est cette faculté d’intelligence qui va lui permettre se sortir de cette torpeur et potentiellement sauver les États-Unis de cette lamentation gouvernementale.

En effet, le Président et notamment le Révérend Karl, inquisiteur de ce mouvement puriste, vont devoir demander l’aide de Jean afin de sauver le frère du Président, victime d’aphasie suite à un accident. Mais est-ce-que la vérité sur cet accident est bien réelle ou est-ce encore un coup de l’État!?

Jean, avec l’aide de deux de ces anciens collègues, Lin et Lorenzo va donc devoir trouver un sérum, et n’aura que très peu de temps pour trouver la solution. Et pour cela, les bracelets de ces deux femmes leur seront retirés afin qu’elles puissent communiquer plus facilement dans la tâche qui leur a été confié. Mais cela leur permettra t-il de comploter dans le dos du gouvernement afin de trouver une solution radicale à cette dictature!?

Mon avis sur les personnages

En ce qui concerne les personnages, je les ai globalement bien apprécié. Bien évidemment, il y en a toujours quelques uns qui me sortent par les yeux mais la romance tire ses lignes de la vie, et dans la réalité, il y a beaucoup de personnes qui m’agacent … Non, je ne suis pas une insociable, au contraire, je parle même beaucoup trop, même avec les personnes que je viens de rencontrer haha!

Passons… J’ai beaucoup apprécié le personnage de Lorenzo, l’amant de Jean (spoiler! I know! Mais je ne peux pas vous donner mon avis sans spoiler un minimum). Même si on entend parler de lui et de sa relation avec Jean seulement vers le milieu de l’histoire, on comprend rapidement que ce n’était pas seulement une relation extra-conjugale (en tout cas du côté de Jean, Lorenzo n’étant pas marié), mais que de vrais sentiments se cachent derrière. Et le fait de comprendre que Lorenzo a un plan pour sauver la femme qu’il aime, alors même qu’il ne se voyait plus depuis un an; date de début de l’inquisition, montre à quel point il tient à elle et donne toute la notion de « romance » à ces évènements tragiques.

Il est dommage que le personnage de Lin ne soit pas aussi développée, étant l’associée de Jean dans leur ancien labo. En effet, on comprend qu’elles ont une relation relativement proche, mais on n’en sait pas vraiment plus. Il en est de même pour le personnage de Jackie, la colocataire et amie universitaire de Jean, apparemment rebelle, féministe et se battant pour ses droits et pour le droit des femmes (en tout cas à l’époque où la femme pouvait encore en placer une)!

Mais je conçois que cela soit compliqué de développer plus, étant donné que l’histoire est basée sur le présent et non le passé. Les femmes n’ayant plus aucuns droits et ne pouvant plus rien faire, ni parler, elles ne peuvent donc plus entretenir de relations amicales et se parler. C’est simplement, que, lorsqu’une histoire nous emporte autant, on a envie d’en connaître tous les détails et d’en apprendre plus sur les personnages, même secondaires.

Parlons maintenant du Révérend Karl, un homme fasciste, puritain, archaïque, qui pense que les femmes ne sont que des moins que rien, qui ne devraient qu’acquiescer les dires des hommes. Pour lui l’homme est au dessus de la femme, intellectuellement parlant mais également en tant qu’évolution de l’Homme. Il est une honte pour la planète et malheureusement, bien des personnes pensent comme lui dans le monde réel. La fiction s’apparente plus à la réalité qu’on ne pourrait le penser. Il a pour but de disséminer la parole de la femme sur terre et se sert donc du nouveau Président « élu »; à voir si les votes n’ont pas été truqués. On n’entend pas beaucoup parler de lui, il est relativement effacer dans le déroulement du roman, mais cela nous permet encore plus de comprendre que ce n’est pas lui qui dirige le pays, mais qu’il se fait dicter ses faits et gestes par le révérend.

Passons à la famille de Jean. Elle est donc mariée depuis sa sortie de l’université à Patrick, un scientifique connu à la fac, et qui n’est pas très attrayant en terme de caractère. Comme je l’ai déjà expliqué, cela a l’air d’être l’homme sans avis, ni opinions, qui suis le mouvement, quitte à mettre en danger sa famille. Il n’a aucun parti pris, et n’a pas vraiment de personnalité. Enfin c’est ce que l’on pense, mais si vous êtes curieux, vous verrez que, comme le dit l’adage, la première impression n’est pas toujours la bonne.

Elle a quatre enfants, un garçon de 17 ans, Steven, gamin impressionné du mouvement puriste de part ses cours au lycée, ingrat envers sa mère, mal élevé et accroc à la malbouffe. Comme déjà indiqué dans ma première approche du roman, il pense que les femmes n’ont qu’à rester à leur place, c’est-à-dire à la maison et aux fourneaux et qu’elles ne sont bonnes qu’à ça. Elle a ensuite des jumeaux, garçons, mais je ne pourrai pas vraiment définir leurs traits de caractère à part qu’ils aiment beaucoup parler. Et ensuite il y a Sonia, la petite dernière, avec laquelle Jean a une relation plus proche, s’expliquant surement par le fait, alors même qu’elle ne savait pas très bien s’exprimer de part son jeune âge, qu’elle porte, tout comme sa maman, un compte mot l’empêchant de s’exprimer comme tous les enfants auraient le droit de le faire. Et c’est surement sa relation avec sa fille et la voir aussi apeurée de parler, triste et renfermée, qui l’a poussé a accepter la mission du Président, lui permettant ainsi de faire retirer, le temps des recherches, le « bracelet » de sa fille.

Petits Hic ?

Et oui, tout ne peut pas être parfait, dans le meilleur des mondes, surtout dans ce monde là…

J’ai donc quelques petites choses qui m’ont un peu, je ne dirai pas agacé, mais qui m’ont un peu miné. Outre le fait de certains personnages pas assez développés. Même si je dois encore dire une chose à ce sujet. Le personnage de Patrick, le mari de Jean, qui avait l’air de suivre le mouvement sans rien y faire et à presque opiné du chef sur la dynastie de pureté créée par le gouvernement, a finalement un petit côté rebelle. Je regrette un peu que ce côté (je ne vais pas trop en dire non plus) ne soit pas plus traité et qu’on commence, de ce fait, à ne l’apprécier qu’à la fin du roman.

Le développement de certains évènements, et notamment, de comment s’est déroulé ce début de dictature puriste, ce mouvement dit des « Purs » et comment les premières condamnations sont tombées n’est, à mon goût,  pas assez explicatif. Ce qui a pour conséquences, parfois, de nous perdre un peu dans cette nouvelle air puritaine.

 

Vous l’aurez compris, ce roman m’a emballé, je l’ai dévoré (pas au sens littéral bien sur)! Cela devient de plus en plus rare que je trouve une lecture si passionnante, que je n’ai qu’une seule envie, c’est de connaître la suite de l’histoire, que ce soit, en me levant le matin ou avant de me coucher.

Ce roman est d’autant plus prenant qu’il y a un message fort, vrai et essentiel à en retirer. La façon qu’à Christina Dalcher de décrire la dictature de ce nouveau gouvernement et la peinture qu’elle décrit de cette communauté qui suit comme un troupeau ses dirigeants, montre bien l’hypocrisie actuelle du gouvernement et de notre société.

L’hypocrisie à vouloir garder la tête haute, à vouloir garder un certain équilibre dans sa moralité, mais qui est en fait incapable de voir les travers de ses dirigeants, les défauts de notre société.

À l’heure où tout n’est qu’apparence, hypocrisie, où les cachoteries du gouvernement nous mettent en danger, l’auteur de Vox nous rappelle à quel point nous devons nous battre pour nos droits, pour notre liberté d’expression, pour nous, les femmes, à notre droit à être légal de l’homme. Nous ne devons pas nous taire, et nous ne devons pas oublier que l’Homme avec un grand H, comprend l’homme ET la femme. Sans l’un, l’autre n’existerait pas.

La liberté d’expression est importante, et même les journalistes nous poussent à croire ce qu’ils veulent nous faire croire. Ils ne nous montrent que ce qu’ils veulent bien nous montrer. Dans la majorité, ils sont également impactés par les décisions de l’état dans ce qu’ils ont le droit ou non de publier.

La société nous pousse à nous battre, à nous détester, à penser que seul le gouvernement sait ce qu’il est bon de faire. N’oublions pas que la puissance de notre langage est ce qu’il y a de plus important. Sans cela, nous ne sommes rien. Sans cela, nous ne serions que des moutons qui suivent simplement leur troupeau.

Ce roman montre également l’impact qu’à l’éducation scolaire sur les enfants et les jeunes adultes. Cela montre à quel point ils peuvent être vulnérables, impressionnables, mais aussi, que si une éducation positive était faite, cela aurait un impact favorable sur leur façon de penser.

Ce livre m’a donc transcendé et laissé sans voix. Je pense que toutes femmes, et même les hommes devraient se sentir démunis une fois la lecture de ce roman terminé. Une fois la dernière page lue, je me suis sentie l’âme d’une battante, mais je me suis également sentie dépourvue de mes droits, car même si la société a évolué pour les femmes, on se rend compte qu’elle n’a pas tant évolué que ça. L’égalité des salaires hommes femmes, oui je sais on le rabâche sans arrêt, mais c’est une vérité! Une réalité! C’est un droit que nous devrions avoir et qu’en fait nous avons. Légalement il ne devrait pas y avoir de différence, et pourtant la différence est là! Un homme reste et restera, si l’on continue comme cela, toujours payé plus qu’une femme, même si l’on a fait les mêmes études, mêmes si l’on travaille comme eux, ou même plus.

Encore une différence qui m’a frappé lorsque je regardai une série, c’est le terme « l’un d’entre vous »! Terme utilisé alors même qu’hommes et femmes sont présents dans l’audience! Et bien c’est le mot « un », le masculin l’emporte sur le féminin…

Et si nous continuons comme ça, à rester sans voix, à ne pas utiliser notre langage et nos mots pour nous battre pour nos droits, et je dis ça, mais c’est vrai que je suis la première à ne rien faire, et bien si nous ne faisons rien, un jour, notre société sera telle que celle du roman Vox, et nous resterons alors démunis et sans voix.

J’espère que cette analyse littéraire, et encore une fois, aussi longue que le plus grand fleuve du monde; l’Amazone, vous aura plu et vous aura tout de même donné envie de lire ce roman magnifique et impactant.

Pour finir sur une note plus légère… Après avoir visionné la bande annonce du roman, la première chose qui m’est venue en tête, c’est à quel point je serai dans le caca, pour ne pas être grossière, si j’étais dans l’obligation de ne pas dépasser les 100 mots dans la journée! Pipelette comme je suis, vraiment, ce serait juste l’horreur. Mes pensées tournent déjà à plein régime dans ma tête, mais si ma vie devait se résumer à 100 mots par jour, mon cerveau grillerait littéralement!

Je vous dis à bientôt, mes petits capricieux, pour un nouvel article et en attendant, ne perdez pas votre Voix!

 

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